Grandes cultures

Les céréales

Les céréales sont des plantes monocotylédones de la famille des poacées (les graminées), utilisées principalement en alimentation humaine mais également pour d’autres usages comme dans l’alimentation animale (sous forme de grains, de paille, de fourrage et d’ensilage), dans l’industrie (alcool éthylique, dérivés de l’amidon, biocarburants, matériaux de construction, etc.).

Les cinq céréales principales, qui représentent près de 97 % du total, sont le maïs, le blé, le riz, l’orge, et le sorgho (par ordre de tonnage produit mondialement). On distingue trois types de céréales selon le moment du semis : les céréales d’hiver, de printemps et alternatives.

Selon les estimations de la FAO sur le marché mondial des céréales pour l’exercice 2020/2021, la production s’est élevée à 2 777 millions de tonnes et la disponibilité totale (production + stocks) à 3 601 millions de tonnes. Les 5 premiers producteurs de céréales dans le monde sont, dans l’ordre décroissant, la Chine, les Etats Unis, l’Inde, la Russie et l’Indonésie.

Les solutions EV aux différents stades BBCH

Les conseils

Bien préparer son sol

Bien choisir sa semence, pratiquer la rotation des cultures, utiliser un traitement de semence (fongicide) et broyer et enfouir les résidus de cultures sont les gestes de base pour optimiser les chances de réussite. Le semis sera fonction de différents critères liés à la graine et au sol.

Pour stimuler le processus de nutrition des végétaux en stade précoce, et améliorer une ou plusieurs caractéristiques des végétaux ou de leur rhizosphère, on pourra ajouter des biostimulants. Cela permettra une efficacité supérieure dans l’utilisation des éléments nutritifs, une meilleure tolérance au stress abiotique ou encore des caractéristiques qualitatives améliorées.

Protéger la levée

Afin de limiter l’utilisation des pesticides, il existe de nombreux leviers agronomiques et techniques innovantes (variétés résistantes, rotation des cultures, désherbage mécanique, travail du sol, bon usage des pulvérisateurs…).

Ils viennent limiter l’apparition d’adventices, de ravageurs ou de maladies et agir en complémentarité afin de renforcer l’action des produits appliqués (biosolution et conventionnel) et limiter l’usage des pesticides, dans le respect des ressources naturelles.

Maximiser la récolte

Les céréales font l’objet de nombreuses attaques de ravageurs, ils sont nombreux et variés : pucerons, pyrale, cicadelle, noctuelles et bien d’autres.

L’évaluation des risques de dégâts grâce au piégeage permet d’intervenir si besoin au moment voulu.

Mesures préventives agronomiques et traitements insecticides sont complémentaires pour contrôler les populations.

Les insectes et maladies

Le Légionnaire d'automne
Le Légionnaire d'automne

Spodoptera frugiperda ou la Noctuelle américaine du maïs, est une espèce de lépidoptères de la famille des Noctuidae.

Au stade larvaire, la chenille polyphyllophage est connue pour ses dégâts sur diverses cultures, notamment le maïs, le mil et le sorgho ainsi que sur les cotonniers, posant de grandes difficultés en exploitation.

Chez le maïs, si 5% des plantules sont coupées ou 20% des verticilles de jeunes plantes infestées, il est recommandé de traiter avec un insecticide; le seuil d’infestation est de une (ou deux) larve(s) par verticille foliaire.

La pyrale du maïs
La pyrale du maïs

La Pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis) est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Crambidae.

On la retrouve également chez d'autres cultures comme le tournesol, le houblon, le chanvre, les chrysanthèmes, la pomme de terre, etc.

Il n’existe pas de seuil d’intervention pour la pyrale, car la lutte doit s’effectuer avant que les larves ne pénètrent dans le végétal...

La fusariose du blé
La fusariose du blé

La Fusariose du blé est une maladie fongique causée par la présence de champignons appartenant au genre Fusarium.

Fusarium spp. et Microdochium nivale, affectent non seulement le blé, mais aussi l'orge, l’avoine, le seigle, le triticale et les graminées.

Des méthodes de lutte agronomique contre la Fusariose existent comme l’enfouissement ou broyage de façon fine des résidus de maïs et sorgho ou encore le choix variétal (variété plus résistante)...

La septoriose
La septoriose

Maladie fongique due principalement à Septoria tritici et Septoria nodorum, qui affecte le blé et d'autres espèces du genre Triticum.

On la retrouve dans la majorité des zones de cultures de blé à travers le monde. Elle peut entrainer d’importantes pertes de rendement.

Les principaux organes atteints sont les feuilles, les nœuds et les épis. Les semences contaminées sont à l'origine de « manque à la levée » et de fonte des semis. En termes de lutte, des mesures prophylactiques peuvent être mises en place...

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Le Légionnaire d'automne

Spodoptera frugiperda (le Légionnaire d’automne ou la Noctuelle américaine du maïs) est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Noctuidae.

Au stade larvaire, la chenille polyphyllophage est connue pour ses dégâts sur diverses cultures, notamment le maïs (Zea mays), le mil et le sorgho ainsi que sur les cotonniers (Gossypium sp.), posant de grandes difficultés en exploitation.

Chez le maïs, si 5% des plantules sont coupées ou 20% des verticilles de jeunes plantes infestées (pendant les 30 premiers jours), il est recommandé de traiter avec un insecticide; le seuil d’infestation est de une (ou deux) larve(s) par verticille foliaire chez le sorgho, et de deux pour la tête.

Les solutions EV sont le Rapax, le Venerate et Falltrack

La pyrale du maïs

La Pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis) est une espèce de lépidoptères de la famille des Crambidae. On la retrouve également chez d’autres cultures comme le tournesol, le houblon, le chanvre, les chrysanthèmes, la pomme de terre, etc.

Il n’existe pas de seuil d’intervention pour la pyrale, car la lutte doit s’effectuer avant que les larves ne pénètrent dans le végétal. En solutions préventives, après la récolte, le broyage fin des cannes de maïs, que l’on soit en monoculture de maïs ou en maïs assolé, va diminuer la population de larves de pyrale présentes à l’automne de l’ordre de 70 à 80% (selon la qualité du broyage et le climat hivernal).

EV préconise l’usage de Rapax et Venerate

La fusariose du blé

La Fusariose du blé est une maladie fongique causée par la présence de champignons appartenant au genre Fusarium. Fusarium spp. et Microdochium nivale, affectent non seulement le blé, mais aussi l’orge, l’avoine, le seigle, le triticale et les graminées.

Des méthodes de lutte agronomique contre la Fusariose existent comme l’enfouissement ou broyage de façon fine des résidus de maïs et sorgho ou encore le choix variétal (variété plus résistante).

Pour la lutte phytosanitaire, il faut savoir qu’à l’apparition des premiers symptômes, il est trop tard pour intervenir. Aussi, l’efficacité des fongicides dépend de la nature des champignons responsables de la fusariose.

Les produits ont une efficacité préventive et incomplète :

– Pour une dominante F. graminearum le positionnement du traitement au début de l’apparition des premières étamines est essentiel pour assurer la meilleure efficacité. Celle-ci n’excède pas 60 % même pour un traitement bien positionné.

– Pour une dominante Microdochium spp, dont la population actuelle présente des résistances à différentes molécules, le nombre de solutions est restreint. Là aussi le positionnement au stade floraison est recommandé.

La septoriose

La septoriose du blé est une maladie fongique due principalement à Septoria tritici et Septoria nodorum, qui affecte le blé et d’autres espèces du genre Triticum. On la retrouve dans la majorité des zones de cultures de blé à travers le monde. Elle peut entrainer d’importantes pertes de rendement.

Les principaux organes atteints sont les feuilles, les nœuds et les épis. Les semences contaminées sont à l’origine de « manque à la levée » et de fonte des semis.

En termes de lutte, des mesures prophylactiques peuvent être mises en place : Traitement des semences, choisir une variété peu sensible, éviter les semis précoces et denses, enfin enfouir les résidus de paille et favoriser leur décomposition.

Pour la lutte phytosanitaire, la lutte préventive, ou en début d’attaque est toujours la plus efficace. Le traitement sera déclenché à partir du stade 2 nœuds en fonction de la quantité et de l’intensité des pluies à la montaison, qui constituent un bon indicateur du risque de contamination.

Enfin, limiter autant que possible le nombre de traitements et diversifier les modes d’action et les substances actives, afin de ralentir la pression de sélection et limiter l’émergence de populations résistantes.